mardi 30 juillet 2013

L'étincelle d'or, d'Eric Boisset

Je continue sur ma lancée "Eric Boisset", avec un autre roman de l'auteur qui m'a davantage captivée.
Les idées sont belles, on se laisse prendre au jeu, même s'il est farfelu, improbable. Qu'importe, du moment que c'est beau. C'est bien mieux écrit, se rapproche davantage des adultes que des adolescents, même si certaines actions peuvent paraître puériles, la fin laisse coi par sa réalité sans concession.



Chadi Medawar est aussi excentrique dans sa tenue qu'il est silencieux dans la vie. Ce jeune surdoué libanais a connu les affres de la guerre, et il utilise son apparence pour hurler en silence sa volonté de changer le monde. Cheveux rouge sang, habits cloutés noirs, il dérange autant qu'il inquiète, et personne ne le remarque pour les bonnes raisons. Sauf Erwan. Il saisit l'ampleur de ses dons le jour où il franchit les grilles du château où habite Chadi (oui car celui- ci est très riche, en plus d'être surdoué: un héros quoi): la découverte d'une serre arc- en- ciel va bouleverser leur vie...

" Au détour d'une allée, l'attention de Chadi fut attirée par une étiquette vivement coloriée, qui bruissait dans le flux tiède de la ventilation avec un petit bruit de grillon.C'était un sachet de bonbons vide enfilé sur un bambou en manière de plaisanterie. Probablement l'oeuvre d'un garnement venu ici savourer ses friandises favorites. Très intrigué, il s'en approcha, ce petit drapeau de cellophane prêtait à confusion. On aurait pu penser que... Soudain, il se figea, la cervelle crépitante de gerbes d'idées toutes reliées entre elles par des connexions logiques."



Par contre, je trouve la première de couverture très peu à la hauteur du livre, surtout Chadi, je ne me l'imagine pas du tout comme ça. Plus comme un Lisbeth Salander au masculin.

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